Les caissières de Margon { 4 images } Created 12 Nov 2021
Ilaria Marotta. (Moving Gallery, Italie, 2005).
Qu’est-ce que t’a attiré dans le monde des caissières de supermarchés?
Voir l’envers du décor, suivre leur quotidien, poser mon regard sur un univers qui m’est totalement inconnu, mais surtout chercher comment photographier des femmes hôtesses de caisses, en uniforme, dans des espaces réduits, dans un environnement austère, froid, en lumière artificielle et donc sans aucun attrait de séduction possible.
Un univers que nous connaissons tous, mais dans lequel on ne fait jamais que passer.
Ta recherche poursuit-elle plutôt un objectif documentaire ou l’examen en profondeur des sujets représentés ?
Les sujets que je traite sont des sujets de société, que tout le monde connaît et a déjà vu représentés. C’est une vision très personnelle de notre société que je donne à voir.
Mes photographies me permettent de toucher d’un peu plus près le monde si sauvage dans lequel nous évoluons, de m’arrêter, de vivre “l’instant présent” dont parle Gaston Bachelard dans L’intuition de l’instant.Je ne cherche pas à faire une photographie pour “rapporter” à l’autre des informations qui permettent d’analyser ou de faire un diagnostic sur l’état du monde moderne,
et donc une photographie journalistique ou de reportage qui traite l’information,
je cherche davantage à construire mon univers autour de la représentation de mes contemporaines dans ce monde moderne, mais avec plus de poésie. En réalité je ne veux rien m’interdire.
Dans tes photos, les vedettes sont avant tout des individus, avec lesquels tu entres en contact, que tu connais et auxquels parfois tu t’attaches. C’est de là que naît ton désir d’attribuer un nom à tes photos ?
Les prénoms permettent de familiariser le spectateur et le sujet.
Cela pose aussi l’ambiguïté de savoir s’il s’agit en effet d’un travail documentaire
(un prénom = une information) ou d’une oeuvre photographique n’ayant pas l’intention d’informer. D’ailleurs, certains prénoms ont été inventés. Dans la série de portraits des caissières, certaines femmes ne portent pas leurs badges, les voient-on différemment? Leur enlève-t-on quelque chose?
Qu’est-ce que t’a attiré dans le monde des caissières de supermarchés?
Voir l’envers du décor, suivre leur quotidien, poser mon regard sur un univers qui m’est totalement inconnu, mais surtout chercher comment photographier des femmes hôtesses de caisses, en uniforme, dans des espaces réduits, dans un environnement austère, froid, en lumière artificielle et donc sans aucun attrait de séduction possible.
Un univers que nous connaissons tous, mais dans lequel on ne fait jamais que passer.
Ta recherche poursuit-elle plutôt un objectif documentaire ou l’examen en profondeur des sujets représentés ?
Les sujets que je traite sont des sujets de société, que tout le monde connaît et a déjà vu représentés. C’est une vision très personnelle de notre société que je donne à voir.
Mes photographies me permettent de toucher d’un peu plus près le monde si sauvage dans lequel nous évoluons, de m’arrêter, de vivre “l’instant présent” dont parle Gaston Bachelard dans L’intuition de l’instant.Je ne cherche pas à faire une photographie pour “rapporter” à l’autre des informations qui permettent d’analyser ou de faire un diagnostic sur l’état du monde moderne,
et donc une photographie journalistique ou de reportage qui traite l’information,
je cherche davantage à construire mon univers autour de la représentation de mes contemporaines dans ce monde moderne, mais avec plus de poésie. En réalité je ne veux rien m’interdire.
Dans tes photos, les vedettes sont avant tout des individus, avec lesquels tu entres en contact, que tu connais et auxquels parfois tu t’attaches. C’est de là que naît ton désir d’attribuer un nom à tes photos ?
Les prénoms permettent de familiariser le spectateur et le sujet.
Cela pose aussi l’ambiguïté de savoir s’il s’agit en effet d’un travail documentaire
(un prénom = une information) ou d’une oeuvre photographique n’ayant pas l’intention d’informer. D’ailleurs, certains prénoms ont été inventés. Dans la série de portraits des caissières, certaines femmes ne portent pas leurs badges, les voient-on différemment? Leur enlève-t-on quelque chose?