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"Comme le plaisir qu’on ressent quand on lit un livre ou quand on regarde la mer, je ressens aussi ça quand je regarde les animaux vivre et se comporter. Qu’ils soient seuls, devant un autre animal de même espèce, ou d’espèce différente, devant un problème à résoudre, devant un être humain. Regarder cela passivement, sans attendre autre chose, m’a toujours captivée. Puis apprendre la biologie m’a montré qu’il y avait un organe, simple de premier abord, le cerveau, derrière tout ça, j’en ai eu presque le vertige. Le seul moyen de ne pas tomber c’était donc d’essayer de le comprendre. Scientifiquement, de façon cartésienne. Le parcours fut long, mais tant qu’il y avait des animaux à regarder et à comprendre, c’était bien ça l’essentiel. Maintenant, mon idée est d’essayer de comprendre la maladie mentale, de comprendre pourquoi le cerveau produit des choses folles, incongrues et inappropriées et surtout trouver comment l‘en empêcher quand cela prend trop de place. Les neurones d’une souris sont à très peu de choses près les mêmes que ceux des humains. Il n’y a plus qu’à faire des ponts, trouver des liens, chercher des similitudes et des ressemblances. Mais aussi comprendre les différences pour toujours éviter de prendre le mauvais chemin. "