Image 22 of 28
OG2022B00299334.jpg
Valentine Bouet, enseignante-chercheuse, maitresse de conférences en neurosciences et pharmacologie Laboratoire COMETE U1075
.
C’est comme le plaisir qu’on ressent quand on lit un livre ou quand on regarde la mer : je ressens la même chose quand je regarde les animaux vivre et se comporter. Qu’ils soient seuls, devant un autre animal de même espèce, ou d’espèce différente, devant un problème à résoudre, devant un être humain… Regarder cela même passivement, sans attendre autre chose, m’a toujours captivée. Puis, quand j’ai pu regarder cela de façon cartésienne, scientifique, grâce à la rencontre avec des enseignants captivants, qui expliquent ce que l’on sait du fonctionnement du cerveau, j’ai trouvé un but professionnel, que je n’ai d’ailleurs réellement compris qu’en troisième année d’études.
Jusque-là, je me laissais un peu porter par mes études, choisies au départ sur les conseils de mon professeur de mathématiques de Terminale. Puis, un jour, on m’a proposé une option : « Neurosciences »… Ce fut une vraie découverte, car cette discipline me permettait d’étudier le comportement des animaux, des humains, mais aussi leur cerveau, la chose la plus extraordinaire que l’évolution ait mise au point. Au fil des années, j’ai rencontré des gens passionnants qui m’ont donné envie de les suivre, et nous avons pu partager ensemble de belles histoires scientifiques.
Je suis maintenant dans un laboratoire (COMETE U1075) dans lequel il y a beaucoup de femmes. Elles y occupent une vraie place, et c’est une grande évolution depuis mes débuts en recherche. Je cherche maintenant à comprendre le fonctionnement de la mémoire et sa défaillance dans la maladie mentale : pourquoi le cerveau produit-il parfois des choses inappropriées ? Comment faire pour que ces déviations ne prennent pas trop de place dans l’ensemble de son fonctionnement ?
C’est comme le plaisir qu’on ressent quand on lit un livre ou quand on regarde la mer : je ressens la même chose quand je regarde les animaux vivre et se comporter. Qu’ils soient seuls, devant un autre animal de même espèce, ou d’espèce différente, devant un problème à résoudre, devant un être humain… Regarder cela même passivement, sans attendre autre chose, m’a toujours captivée. Puis, quand j’ai pu regarder cela de façon cartésienne, scientifique, grâce à la rencontre avec des enseignants captivants, qui expliquent ce que l’on sait du fonctionnement du cerveau, j’ai trouvé un but professionnel, que je n’ai d’ailleurs réellement compris qu’en troisième année d’études.
Jusque-là, je me laissais un peu porter par mes études, choisies au départ sur les conseils de mon professeur de mathématiques de Terminale. Puis, un jour, on m’a proposé une option : « Neurosciences »… Ce fut une vraie découverte, car cette discipline me permettait d’étudier le comportement des animaux, des humains, mais aussi leur cerveau, la chose la plus extraordinaire que l’évolution ait mise au point. Au fil des années, j’ai rencontré des gens passionnants qui m’ont donné envie de les suivre, et nous avons pu partager ensemble de belles histoires scientifiques.
Je suis maintenant dans un laboratoire (COMETE U1075) dans lequel il y a beaucoup de femmes. Elles y occupent une vraie place, et c’est une grande évolution depuis mes débuts en recherche. Je cherche maintenant à comprendre le fonctionnement de la mémoire et sa défaillance dans la maladie mentale : pourquoi le cerveau produit-il parfois des choses inappropriées ? Comment faire pour que ces déviations ne prennent pas trop de place dans l’ensemble de son fonctionnement ?
- Copyright
- Olivia Gay
- Image Size
- 3000x2249 / 1.5MB
- Contained in galleries
- Équations